Je reviens d’une merveilleuse heure passée avec la très belle, chaleureuse et désirable Candy. Je me suis demandé comment lui dire tout le bonheur qui m’a envahi durant cette heure et lors de mon retour. J’ai trouvé la plus belle manière, je crois, de lui témoigner ma reconnaissance pour cette douceur, cette tendresse et cette gentillesse dont elle m’a comblé. J’ai décidé de lui écrire la belle histoire qui suit. J’espère qu’elle appréciera.
Voici cette histoire pour toi Candy pour te remercier du bonheur que tu m’as apporté. J’espère que tu y retrouveras la même sensualité, la même tendresse, le même plaisir et le même bonheur que tu m’as accordés si généreusement.
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Un amour désespéré
-‘Bonjour Mme L., je souhaiterais vivement parler avec C.’
La voix à l’autre bout du fil est peu invitante, elle semble lasse, agacée et triste.
-‘Monsieur A, nous vous avons demandé, mon mari et moi, de ne plus embêter notre fille.’
-‘Je sais Mme L., mais voyez-vous, j’aime tendrement votre fille, comme je n’ai jamais aimé auparavant. Des sentiments que l’on n’éprouve qu’une seule fois.’
-‘Je ne doute pas de vos sentiments, Monsieur A., mais voyez-vous, nous avons de grandes ambitions pour notre fille adorée.’
-‘Mme L., elle m’aime beaucoup, elle me l’a dit et elle vous l’a dit. D’ailleurs, vous avez toujours éprouvé beaucoup d’affection pour moi lors de nos rencontres. Vous disiez que je vous rappelais un amour d’enfance.’
-‘Je sais Monsieur A., mais c’est avant que je sache que vous veniez d’une famille, disons-le, très modeste. Un père alcoolique, des ressources familiales limitées, que pensez-vous pouvoir offrir à ma fille. C’est elle qui devra subvenir à vos besoins.’
-‘J’étudie intensément présentement. Mais vous savez que cela peut prendre un peu de temps avant d’obtenir des résultats. Je vous en conjure, au nom de l’amour de votre fille, laissez-moi lui parler uniquement quelques minutes. Si après cela, elle ne veut plus me voir, alors je ne la dérangerai plus, comme vous d’ailleurs. Je vous en fais la promesse.’
-‘Mon mari m’a formellement interdit de vous mettre en communication. S’il me voyait maintenant, soyez assuré qu’il serait en colère et que notre conversation serait déjà terminée.’
-‘Au nom de votre jeunesse, laissez-moi au moins lui dire au revoir. Nous avons passé de merveilleux moments ensemble....Sentez-vous dans ma voix toute la tristesse et le désespoir que votre entêtement engendre?’
-‘Je suis désolée Monsieur A., ma fille quitte à l’instant pour un long voyage de quelques semaines en Europe. Elle va chez des amis Belges. Elle ne pourra être rejointe pour une période indéterminée..........Oui, ma belle C. tu dois prendre un parapluie car le temps est incertain!.......Excusez-moi Monsieur, je donnais les dernières consignes à ma fille.’
-‘Pour l’amour de Dieu, Mme L., elle tentera certainement de m’appeler une fois rendue à destination.’
-‘Je suis désolée de vous dire cela, mais notre fille a reçu il y a dix jours une lettre de vous mentionnant que vous mettiez fin à votre relation et que vous alliez étudier aux ةtats-Unis. Que voulez-vous, aux grands mots les grands remèdes!’
-‘Elle n’a pas pu croire de tels mensonges!’
-‘Oh! Si! Bien sûr, au début elle a douté un peu. Puis elle a pleuré dans sa chambre pendant quelques jours. Par la suite, le bon sens a repris le dessus avec les conseils de mon mari et moi. Elle a compris que l’avenir avec vous était plutôt limité. Finalement, elle n’a plus parlé de vous et son sourire est revenu. Elle a bien hâte de partir maintenant pour débuter sa nouvelle vie.’
-‘Vous n’avez pas fait cela! Bande de salauds! Vous êtes ignobles! Je suis certain qu’elle n’a pas crû cela.’
-‘Surveillez votre langage M. A., notre famille peut se payer de très bons avocats. Je dois maintenant mettre fin à notre conversation qui n’a que trop duré. Le taxi vient d’arriver. J’entends ma fille qui descend les marches.’ Au revoir et soyez heureux avec une femme de votre acabit. Et cessez d’importuner les honnêtes gens.’
-‘Mme L., je vous en supplie, elle m’aime beaucoup, elle me l’a dit. Je n’ai jamais aimé une personne comme votre fille, s’il-vous-plait je vous en supplie....’
J’ai entendu le clic déchirant à l’autre bout du fil qui indiquait qu’elle avait raccroché le récepteur. Ils avaient monté ce coup pour nous éloigner pendant des mois afin qu’elle m’oublie. Probablement que durant cette période, ils allaient tenter de faire en sorte que leur fille rencontre une pléthore d’hommes riches et de bonne famille.
Je me sentais désemparé, terriblement triste, impuissant et frustré. Comment des parents qui disent aimer leur fille peuvent-ils préparer un tel scénario? Puis je me suis mis à me remémorer nos dernières rencontres, son regard, son sourire, sa joie de vivre, son bonheur lorsque je la tenais dans mes bras. Je ne pouvais croire que tout cela était fini, qu’elle allait m’oublier, que je ne la reverrais plus!
Expression intime des sentiments du cœur et de la pensée, une petite goutte libérée par l’œil glisse le long de mon cil, contourne le nez, vient taquiner ma joue, accélère près du menton et se laisse choir sur le sol. Petite goutte d’eau qui n’aime pas être seule, petite coquine qui s’ennuie et appelle ses copines. Elle a été entendue et elles sont plusieurs maintenant à se rassembler au sol.
De beaux souvenirs trottent dans ma tête, je revois mon amour, je la câline, je l’embrasse intensément et elle est heureuse. Elle promet qu’elle m’aimera toujours, qu’elle est à moi, qu’elle m’aime. Je lui fais les mêmes promesses.
Le temps passe lentement, péniblement, éternellement. Je suis amorphe, j’ai peur de bouger, d’affronter ma nouvelle vie désespérante. Je suis incapable de penser. La lumière du jour sur le plancher s’éloigne lentement vers la fenêtre. Je ressens une peur morbide à demeurer seul ce soir. La pénombre envahit lentement la pièce comme elle l’avait fait auparavant avec mon âme…
Soudain, une douce sensation me tire de mes pénibles songes. Un main sur mon épaule remonte vers ma tête et caresse doucement mes cheveux. Un baiser dans le cou, un souffle sur ma joue, des cheveux qui effleurent mon visage. Qu’il est doux ce rêve, je ne veux plus me réveiller, dormir à tout jamais, voilà la solution.
Puis lentement, mes yeux rougis par le désespoir et le chagrin aperçoivent un ange, un joli corps de femme, il a les traits de mon amour perdu, il se déplace doucement comme elle. Puis une petite main vient essuyer une goutte abandonnée, la dernière, accrochée à un cil. Une exquise senteur de parfum inonde l’appartement, une odeur de fleur des champs et de féminité.
Je lève les yeux au ciel pour voir les anges, un ange. Elle est devant moi, mon amour, ma princesse, ma déesse, ma reine. Un petit rictus amusé traîne sur ses lèvres, mais son visage et ses yeux sont pleins de compassion pour la douleur intense d’un être humain, ma peine profonde. Et elle comprend alors en un seul regard de mon être déchiré, tous les mots de tendresse, d’affection, d’amitié, de désir que j’ai tellement souvent tenté de lui exprimer. ہ ce moment précis comme elle me le dira plus tard, elle ne m’a aimé comme jamais elle ne l’avait fait auparavant. Nous nous enlaçons comme si la fin du monde devait arriver et nous ne voulons plus nous quitter...Cela prend du temps pour guérir un cœur affligé et torturé comme le mien l’était...
Par la suite, ce fut une nuit torride d’amours recommencés, un peu d’éloignement puis à cause de la peur de se perdre, nous retombions dans les bras de l’autre, de toujours et de jamais, de longs baisers langoureux comme si demain ne devait plus exister, de cris d’extase, de bonheur, de plaisir. Nos mains qui se cherchent dans le noir, nos doigts entrelacés qui supplient ou qui prient, nos lèvres qui se cherchent sans fin. Nos yeux fermés par la fatigue, nos corps meurtris par les chocs, par les caresses faibles ou intenses, nos sens exacerbés par cette passion amoureuse dévorante.
Avant d’accueillir le sommeil réparateur, elle m’a expliqué toute l’histoire. Un soir que ses parents la croyaient sortie, elle a surpris par hasard leur conversation et leurs tristes manigances. Connaissant désormais leurs volontés intimes, elle a joué le rôle parfaitement. ہ l’heure actuelle, le dernier endroit au monde ou ses parents s’imaginent qu’elle se trouve c’est sous les couvertures, nue à mes côtés! Elle avait tout planifié, tout organisé. Ses bagages pour venir habiter avec moi, informer sa meilleure amie S. de son plan, prendre de faux billets de voyage sur Internet, de faux itinéraires, de fausses réservations. Elle avait tout prévu, tout! Sauf mon désarroi, ma tristesse profonde et mon désespoir!
Quant elle m’a vu, elle s’est retenue pour ne pas éclater en sanglots. Elle a ressenti de la peine en voyant mon visage meurtri, mais en même temps, elle a compris combien je pouvais l’aimer. Et ce dernier sentiment pour elle était aussi intense que le premier, aussi remuant, aussi touchant.
Je me suis endormi le dernier pour être certain qu’elle ne parte pas. Avant de m’assoupir, je me suis approché de sa bouche pour sentir son souffle doux, léger et saccadé. Elle semblait rêver de belles et bonnes choses car un délicieux sourire ornait son visage. Je me suis accolé à elle autant que je le pouvais. Je ne voulais pas qu’elle s’éloigne sans que je me réveille. La perdre une fois aujourd’hui, c’était suffisant.
En regardant ses magnifiques cheveux colorés étalés sur l’oreiller, son petit nez, sa bouche sensuelle et féminine, je me suis promis de toujours l’aimer comme si à chaque jour, sa mère pouvait m’annoncer par téléphone que sa fille, mon amour de vie, allait me quitter pour toujours.
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Encore merci Candy. Tes petits baisers dans le cou m’ont fait vivre des sensations intenses, inédites, incomparables dont on passe le reste de sa vie à rechercher, bien trop souvent sans succès.
Merci aussi à la gentille réceptionniste et à son accueil chez Alteza, toujours aussi personnalisé et chaleureux.
Amant Romantique
La vie est bonne pour un Amant Romantique.